Selon le Dr. Sutherland, le mécanisme respiratoire primaire postule la mobilité rythmique du crâne. Elle est palpable de l’extérieur, et peux être enregistrer et résulter sur plusieurs effets :
– la motilité inhérente du système nerveux central
– la fluctuation du liquide céphalo-rachidien
– le mécanisme de tension réciproque des membranes dures-mériennes
– la mobilité articulaire des os crâniens et du sacrum entre les iliaques.
Les cellules du cerveau ont un mouvement inné, perceptible par les neurochirurgiens lors d’interventions intracrâniennes. Cette « respiration des tissus nerveux reste autonome et involontaire. Son existence se trouve présente dès le 5ème mois environ de la période fœtale intra-utérine. Cette « dynamogénie » (la contraction des névroglies) va permettre aux os crâniens de se mobiliser et stimuler la production de liquide céphalo-rachidien dans les plexus choroïdes des ventricules. Cette motilité se répercute par les membranes de tension réciproque comme la faux du cerveau, la tente du cervelet, la faux du cervelet (méninges tout le long du névraxe jusqu’au sacrum). Le LCR est en rapport avec le liquide interstitiel et la lymphe, et sert à la diffusion du mécanisme respiratoire primaire au travers de tout le corps. Ce rythme a une cadence entre 10-14 cycles par minute. Des enregistrements ont été réalisés et ont pu éliminer toute pulsation d’origine cardiaque et respiratoire lors de ce cycle du MRP (mécanisme respiratoire primer).
La vie se manifeste par le mouvement. « Le mouvement, c’est la vie », dit-on.
La relation cranio-sacrée est bien une entité anatomo-physiologique. Son efficacité au plan des traitements crâniens ne fait plus aucun doute pour les ostéopathes compétents qui en font usage tous les jours dans leur cabinet pour la plus grande satisfaction de leurs patients !